Bref historique des nichoirs
Le premier nichoir a sans doute été un pigeonnier.
Les plus anciens témoignages de la domestication du pigeon datent de plus de 5000 ans. L'intérêt porté à ces oiseaux était avant tout d'ordre alimentaire : non seulement le pigeon s'accommode très bien de la présence humaine, mais il a la faculté de se reproduire jusqu'à 10 fois par an.
La construction de pigeonniers, ou colombiers, a pris son essor dans l'antiquité, en Grèce notamment, et s'est poursuivie jusqu'au XIXe siècle. Ils retrouvent aujourd'hui une raison d'être, mais plutôt dans un objectif de limitation de population.
Le nichoir tel que nous le connaissons a pour ancêtre le « pot à moineaux » ou « pot à étourneaux », qui semble s'être répandu au XVe siècle.
Là encore, l'intérêt était purement culinaire.
Il semble que l'installation de nichoirs pour des raisons de préservation ou d'esthétique ait été initiée par Charles Waterton (1782-1865), naturaliste et explorateur britannique. Ce châtelain qui transforma son domaine en réserve naturelle, construisit différents types de nichoirs pour favoriser la reproduction « des hiboux et des étourneaux ».
J.F. Dovaston (1782-1854), autre naturaliste britannique et ornithologue de terrain, utilisa également des nichoirs, mais uniquement dans le cadre d'expériences.
Le baron Hans von Berlepsch (1850-1915), ornithologue allemand, avait pour objectif la lutte contre les insectes, ravageurs de ses forêts.
Il mit au point un type de nichoir calqué sur les loges de pics. Ces loges sont en effet occupées, après le pic lui-même, par d'autres espèces cavernicoles : sittelles, mésanges, étourneaux, chouettes, etc... Il considéra donc que ce devait être le lieu de reproduction idéale de toutes ces espèces. Ayant fait abattre plusieurs centaines d'arbres porteurs de trous de pics, il constata que la configuration des loges était toujours semblable quel qu'en soit l'auteur (pic vert, Pic épeiche, Pic épeichette ou Pic noir).
Les nichoirs qu'il fit fabriquer étaient l'exacte reproduction des loges de pics. Il en installa plus de 2000 dans une même forêt.
Les nichoirs du baron von Berlepsch eurent un grand succès et se vendirent en grande quantité dans plusieurs pays européens.
Etymologie et définition
Nichoir : nom masculin, de nicher (du latin nidus, nid), faire son nid. Boîte percée d'un orifice et servant aux oiseaux à faire leur nid.
Prononciation : /niʃwaʁ/
Synonyme : Nid artificiel.
Par extension, le terme s'applique aussi aux abris destinés à d'autres animaux (mammifères, insectes, batraciens...).
Nichoirs originaux du web
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Généralités sur la reproduction des oiseaux
Législation
Un jardin pour les oiseaux
Acheter un nichoir ?
L'achat d'un nichoir est souvent source de déception. Beaucoup de nichoirs (vendus en jardinerie par exemple, mais aussi par quelques boutiques « spécialisées ») sont inadaptés et n'ont aucune chance d'être un jour adoptés par les oiseaux.
Les critères qui doivent guider votre achat sont :
- Le diamètre du trou d'envol : environ 30mm. Bien souvent, ce trou est beaucoup trop grand.
- La position du trou d'envol : à 15cm du fond ou tout au moins dans la moitié haute du corps du nichoir. L'oiseau doit avoir la place d'accumuler ses matériaux tout en laissant la profondeur nécessaire pour éviter la chute des oisillons.
- L'absence de perchoir ! Un perchoir est non seulement inutile, mais parfois nuisible.
- L'épaisseur du matériau (jamais inférieur à 10mm).
- La possibilité d'ouverture pour le nettoyage annuel.
- La couleur : les mésanges ne dédaignent pas les nichoirs décorés, mais les chances d'occupation sont plus grandes si les couleurs sont naturelles.
On trouve sur le web des nichoirs de bonne facture et bien adaptés aux oiseaux auxquels ils sont destinés à cette adresse :
(Une partie des bénéfices des ventes réalisées par Vivara est reversée à des organismes de protection de la nature)
Mais également auprès de la LPO (Ligue pour la protection des oiseaux)
ou de la LRBPO (Ligue Royale Belge pour la protection des oiseaux)
qui proposent une large gamme
Nichoirs en béton de bois :
Nichoirs sans frontière
Au Québec, on dit aussi "cabanes d'oiseaux", "maisonnettes d'oiseaux", mais...
Comment écrit-on "nichoir" dans les autres langues ?...
- Afrikaans : nestkastje
- Allemand : Nistkästen, Vogelhaus, Nisthilfe
- Amharique : የወፍ ጎጆ (yewefi gojo)
- Anglais : Bird house, Bird box, Nest box
- Arabe : بيردهاوس
- Arménien : բույն (buyn)
- Assamais : চৰাইৰ ঘৰ
- Aymara : jamach’inakan utapa
- Bamabara : kɔnɔw ka so
- Basque : txoritegi, habia-kaxa
- Biélorusse : шпакоўні (špakoŭni)
- Birman : ငှက်အိမ်
- Bosniaque : kućice za ptice
- Breton : paner yer, muz yer
- Bulgare : гнездене кутия (gnezdene kutiya)
- Catalan : Caseta d'ocells, Caixa niu
- Chichewa : nyumba ya mbalame
- Chinois : 鸟房子 (Niǎo fángzi)
- Cingalais : කුරුළු මන්දිරය (kuruḷu mandiraya)
- Coréen : 둥지 상자 (dungji sangja)
- Corse : Casa, Casetta, Nido Per Uccelli
- Créole haïtien : kalòj zwazo, bwat nidifikasyon
- Croate : gnijezdo
- Danois : Fuglekasse
-
- Espagnol : Caja nido, casa de pájaros, nido artificial
- Esperanto : Nestoskatolo
- Estonien : Pesakast, Linnumaja
- Finnois : Linnunpönttö
- Frison : fûgelhûs
- Galicien : Caixa de nidificación
- Gallois : Blychau nythu
- Georgien : ჩიტების სახლი (chit’ebis sakhli)
- Grec : φωλιές για τα πουλιά (foliés gia ta pouliá)
- Gujarati : બર્ડહાઉસ (Barḍahā'usa)
- Hébreu : בית ציפור
- Hindi : मैना का घर
- Hmong : noog tsev
- Hongrois : Mesterséges madárodú, fészkelő dobozban
- Igbo : ụlọ nnụnụ
- Ilocano : balay ti tumatayab
- Indonésien : Rumah burung, kotak bersarang
- Islandais : fuglahús
- Italien : Nido artificiale, scatola di nidificazione
- Japonais : 巣箱 (Subako)
- Kazakh : құс үйі (qus üyi)
- Khmer : ផ្ទះបក្សី
- Letton : Putnu māja
- Lituanien : Inkilas, Nesting dėžės, Paukščių namai
- Luganda : ennyumba y’ebinyonyi
- Luxembourgeois : Vugelhaus
- Macédonien : куќичка за птици, кутија гнездење (kuḱička za ptici, kutija gnezdenje)
- Malaisien : rumah burung, kotak bersarang
- Malayalam : പക്ഷിമന്ദിരം , കൂടുകെട്ടി ബോക്സ് (pakṣimandiraṁ , kūṭukeṭṭi bēāks)
- Malgache : varavarankeliny
- Maori : whare manu
- Marathi : बर्डहाऊस (bard haus)
- Mongol : Шувууны үүр (Shuvuuny üür)
- Néerlandais : Nestkast, vogelhuisje
- Népalais : बर्ड हाउस। (bard haus.)
- Norvégien : Fuglekasse, hekkende boks
- Occitan : Nisador
- Oromo : mana simbirrootaa
- Ouzbek : Kuşevleri
- Persan : خانه پرنده
- Philippin : bahay ng ibon
- Polonais : Skrzynka lęgowa, budka lęgowa
- Portugais : Caixa-ninho, Ninho artificial, caixa de assentamento
- Roumain : Adăposturi pentru porumbei
- Russe : скворечник (skvoriečnik)
- Serbe : Бирд хоусе
- Sesotho : ntlo ea linonyana
- Slovaque : Hnízdní budky, vtáčie búdky
- Slovène : umetne valilnice
- Suédois : Fågelholk
- Swahili : nyumba ya ndege
- Tahitien : Te afata ofaaraa
- Tamoul : பறவை இல்லம்
- Tatar : сыерчык оялары
- Tchèque : Ptačí budky
- Thaï : บ้านนก (B̂ān nk)
- Tigrigna : ቤት ኣዕዋፍ
- Turc : Kuş evi
- Ukrainien : шпаківня (shpakivnya)
- Urdu : برڈ گھر
- Vietnamien : Chim nhà
- Yiddish : בערדכאַוס (berdkhaus)
- Zoulou : eyizidleke